Objectif rentrée : préserver son énergie

Objectif rentrée : préserver son énergie

Le premier objectif de la rentrée, c’est de ne pas gaspiller l’énergie retrouvée, en quelques semaines. Septembre n’est que le début, on ne démarre pas un 100m mais une course plus longue. Les vacances ont permis de recharger les batteries en totalité ou en partie, faisons durer cette énergie en la préservant, en ne la gaspillant pas inutilement et en rechargeant régulièrement. C’est ainsi que nous éviterons d’en être à court.  

Consommation d’énergie et durée :

Standard ou turbo ?

J’ai un aspirateur sans fil, rechargeable. En mode standard, la batterie a une autonomie suffisante pour passer l’aspirateur partout chez moi. Pour le faire fonctionner, il faut rester le doigt appuyé sur le bouton. Très pratique, car chaque fois que je le pose, il s’arrête, je ne consomme pas d’énergie. Lorsque j’ai fini ou que je ne m’en sers pas pendant plus de 10 minutes,  je le mets sur son support ainsi il se recharge.  Il y a dessus un bouton « turbo ». Dans ce mode, l’aspiration est très puissante, elle décolle les tapis du sol, mais la batterie est très très vite à plat. J’aspire plus mais moins de surface avec le même niveau de batterie. Ce mode est utile parfois, mais ne peut être utilisé dans la durée. Je ne vous fais pas l’article sur mon aspirateur, c’est simplement pour illustrer mon propos. Vous avez le choix de l’utilisation de votre énergie, quoi qu’il en soit, elle n’est pas inépuisable. Si parfois, il est nécessaire de passer soi-même en mode turbo,  il faut avoir conscience qu’elle sera aussi plus vite consommée. S’accorder des pauses, même courtes, des moments faits pour retrouver énergie et  équilibre, vous serviront à la fois à économiser et à recharger la batterie. Nous n’en avons pas de rechange alors il faut l’entretenir.

Ne pas s’épuiser dés Septembre

L’objectif est que le  mois de Septembre ne vous épuise pas, de garder de l’énergie pour le reste de l’année. Entre le retour au travail et les réunions de reprise, la rentrée des classes ou à la crèche, les inscriptions aux activités et certificats médicaux, le changement de rythme et l’accélération qui va avec, la COVID et les règles sanitaires qui viennent s’ajouter à tout cela…Bref, un cocktail qui peut vite être énergivore, qui entame grandement notre batterie si on n’y prend pas garde et peut même nous faire passer en mode turbo.

Voici une proposition pour ne pas « tout donner à septembre », qui peut s’appliquer toute l’année car après la rentrée de septembre, il y a le rush de fin d’année, puis celui de début d’année et ainsi de suite. Si vous ne rentrez pas de vacances, ces conseils peuvent tout de même s’appliquer et vous permettront de ne pas voir « low battery » clignoter.

Un peu de vacances dans votre quotidien

Je vous propose de garder un peu de l’esprit des vacances toute l’année. Si les vacances sont un moment de récupération, ça n’est pas uniquement parce qu’on arrête de travailler (pour ceux qui le font réellement). Les 4 points suivants font partie de ce cocktail qui permet à la fois de relâcher et de se recharger.

Le présent

En vacances, nous vivons beaucoup plus au présentNous profitons de l’endroit où nous sommes (même lorsqu’on ne part pas), des personnes avec qui nous sommes, du temps que nous avons. S’il nous arrive parfois de nous remémorer quelque chose ou de nous projeter, c’est beaucoup plus rare que le reste de l’année et notre vision du futur et du passé est souvent plus positive. Nous sommes en vacances pour profiter alors nous savourons chaque instant. Cette connexion à ce que nous vivons dans le moment nous permet de nous relier à nous-même, à nos sensations et nos émotions. Elle nous permet aussi de ne pas gaspiller d’énergie dans des pensées polluantes et récurrentes : les ruminations et projections négatives sources de peurs et anxiété.

Même si en septembre, il y a plein de choses à prévoir, organiser, planifier, un petit retour au présent régulier vous permettra de mettre le mental au repos et de revenir à vos sensations, de vous relier à vous-même dans l’instant. Il y a bien sur la méditation de plein conscience qui le permet, et aussi pleins d’autres exercices et routines qui aident à vivre le présent. En se reliant à sa respiration, à ses sens, en faisant des petits exercices de sophrologie ou même d’automassage, l’idée est d’insérer dans sa journée des petites pauses pour son mental.

Découverte & ouverture

En vacances, nous avons envie de découvrir, de partir explorer, nous sommes ouverts. Même lorsqu’on ne part pas, ou si nous nous rendons dans un lieu connu, nous visitons, nous goûtons, nous essayons de nouvelles activités et nous parlons avec des inconnus. Là aussi, c’est en lien avec cette envie de profiter.

Gardez cet état d’esprit en dehors des vacances. Le train-train c’est l’automatisme, la robotisation de la vie. Vous pouvez lever la tête, sourire (même sous le masque) et ouvrir les yeux. Oui, le trajet, les collègues, les horaires…sont les mêmes mais vous pouvez toujours découvrir de nouvelles choses. Peut-être essayer un nouveau trajet, un nouveau bistrot ou la nouvelle carte de votre cantine habituelle. Pourquoi ne pas échanger un peu plus avec ces collègues avec qui vous passez vos journées mais que vous ne connaissez pas, et même prendre des initiatives pour ajouter de la nouveauté au quotidien ? Pourquoi ne pas visiter les environs pendant le weekend et faire le touriste dans votre propre région.

Un autre rapport au temps 

Les vacances permettent aussi un autre rapport au temps. Les journées font toujours 24h mais il n’y a pas d’obligations. Enfin, c’est ce dont on a l’impression car en réalité si vous avez des enfants, ils ont une horloge dans le ventre, des horaires de sieste peut-être. Si vous organisez des visites et activités, là aussi il y a des horaires, comme pour les départs de train et d’avion. Entre ces horaires imposés, il y a des temps « slow » et « au présent ». C’est-à-dire des moments où vous pouvez prendre votre temps. Intéressante cette expression « prendre son temps » !

Alors prenez un peu de votre temps même en dehors des vacances. Réservez-vous un moment slow dans la journée, ou au moins dans la semaine. Décélération pendant 15 minutes, 1 heures, ½ journée…Commencez par des petits pas et faites les régulièrement, c’est souvent plus simple au départ. Vous pouvez consacrer ce temps à éliminer toutes ces petites choses qui grignotent votre énergie tout au long de la journée : tensions physiques, pensées, émotions mal digérées et bien entendu au repos. Pourquoi pas une petite sieste aussi ? Ou un peu de dessin, ou de rêverie ?

Prendre soin de vous 

Prendre soin de soi n’est pas réservé aux vacances. Prendre soin de soi peut avoir beaucoup de formes différentes. Lorsque nous le faisons c’est tout notre être qui en bénéficie : le corps, le mental et l’émotionnel. C’est un ré-équilibrage. Le temps que nous nous accordons pour prendre soin de nous, c’est du temps de recharge qui prépare les autres temps. Sans cette recharge, où trouver l’énergie pour faire tout le reste ? Ces moments pour prendre soin de soi réunissent les points précédents : s’accorder du temps, les vivre en profitant du moment, explorer ses propres sensations et émotions, ressentir du bien-être. Si vous le pouvez, consacrez-y du temps, si vous n’en avez pas beaucoup, l’important c’est qu’il soit de qualité.

Gérer son énergie

Septembre est un mois qui consomme beaucoup d’énergie. C’est aussi celui qui suit les vacances pour beaucoup de monde, donc potentiellement celui où nous en avons le plus. Il est possible d’utiliser le mode turbo parfois, pour cela il est nécessaire de savoir aussi gérer l’énergie. Ça n’est pas parce que les vacances sont terminées qu’il faut tourner la page et tout changer pour retrouver un « train-train » épuisant. Accordez-vous un peu cet esprit des vacances tous les jours ou toutes les semaines. Pour gagner de l’énergie, commencez par ne pas la gaspiller et à recharger régulièrement. Beaucoup plus rapide que de devoir faire une charge complète, c’est aussi un bon moyen de préserver votre santé et d’améliorer votre qualité de vie.

Comment faire ?

Je peux vous accompagner afin que vous puissiez développer les ressources qui vous permettront de mieux gérer votre énergie. Votre entreprise aussi peut-être intéressée. Des collaborateurs qui sont en mesure de préserver leur santé et leur énergie, c’est un véritable gain de productivité et aussi de durabilité. Si vous en parliez à vos RH ?

Cultiver son bien-être pour améliorer sa qualité de vie et se développer

Se préparer sur 3 dimensions pour utiliser au mieux ses capacités le jour J !

J’ai longtemps préparé les évaluations et les examens d’une seule façon : en apprenant mes cours tout au long de l’année et en révisant durement. Pourtant, je n’obtenais pas souvent les résultats escomptés et en rapport avec mes connaissances et mon travail. Tout a changé depuis que je me prépare sur 3 dimensions.

Enfant, j’étais une « bonne élève ». Je le mets entre guillemets car j’étais la bonne élève comme on l’imagine : qui participe en classe, qui n’a pas de difficultés particulières, qui a de bonnes notes, qui aime travailler…Pourtant, déjà à l’époque les contrôles me donnaient mal au ventre, sans pour autant me pénaliser.

Au lycée, tout se passait très bien sauf lors des examens blancs ou réels. Ces périodes d’évaluations devenaient de plus en plus pénibles à vivre et je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à obtenir de bons résultats. J’avais les connaissances, la méthode mais savoir que le temps était limité, que je n’arriverais pas à répondre à toutes les questions, me stressait encore plus. Le temps focalisait une grande partie de mon attention. Plus j’essayais de faire vite, plus cela augmentait mon stress, plus je perdais du temps et plus mon cerveau « buggait ». Oui, comme si un bug m’empêchait de construire mes réponses, de faire concis et clair. Je me sentais dans un brouillard paralysant, j’avais l’impression de me battre contre moi-même. Les oraux étaient pires que les écrits. Dès que je voyais une moue ou un signe que j’interprétais comme une désapprobation, j’avais alors l’impression que mon cerveau se déconnectait complètement et que je ne pouvais plus rien en sortir. Une question comme « pouvez-vous préciser » me mettais dans un état d’anxiété qui me bloquait pour répondre. J’aurais aimé être en audition à l’aveugle, ne pas voir les examinateurs. J’ai tenté le permis de conduire 4 fois, sans jamais réussir. « Vous êtes trop stressée, trop crispée » m’ont dit les inspecteurs. Malgré tout, certaines épreuves (le mot est bien choisi) se sont bien passées mais bien entendu je ne retenais que les mauvaises expériences.  J’ai réussi mes examens Bac, BTS, Certificate en anglais…mais sans jamais exceller, et surtout au prix de bien des souffrances et de tortures mentales avant, pendant et après chaque épreuve.

Malheureusement, cette situation s’est reproduite chaque fois que j’avais l’impression d’être évaluée : en entretien d’embauche par exemple. Si la personne était « bienveillante » (il s’agit uniquement de mon interprétation), si je me sentais à l’aise et n’avais pas l’impression d’être évaluée, tout se passait bien. Dans le cas contraire, l’entretien était catastrophique (c’était mon ressenti). Je n’avais pas besoin d’attendre la réponse. Je ne me serais pas embauchée moi-même.

Lorsque j’ai décidé de ma reconversion, et donc de me former, la première chose qui m’a retenue était la perspective d’avoir à nouveau des examens à passer. Je me suis tout de même lancée, mais dès les premières évaluations, tout est revenu. Je n’ai pas passé la première certification. Puis, je n’ai rendu que la moitié de l’examen écrit. Heureusement,  j’avais réussi cette partie. Je me suis « mentalement flagellée » après l’examen. C’est alors que j’ai décidé de me faire accompagner. M’intéressant beaucoup à la sophrologie, je me suis naturellement tournée vers une sophrologue car je savais qu’elle pourrait me préparer autrement aux examens.

J’ai appris à me préparer dans ma globalité, sur « 3 dimensions ». Depuis, j’ai réussi plusieurs examens dont celui de sophrologue. J’ai répondu à toutes les questions à l’écrit, j’ai même excellé lors de ma dernière certification. Et surtout, je ne me rends plus malade, je ne me torture plus avant, pendant et après chaque examen. C’est ici ma plus grande victoire. J’arrive même à prendre du plaisir, le plaisir de cette victoire sur moi-même et celui d’être en mesure de rester simplement moi.

Cet article n’a pas été simple à écrire car il m’a fait replonger dans toutes ces sensations désagréables mais il m’a aussi permis de voir le chemin parcouru. Si je partage ce témoignage, c’est parce que j’espère qu’il vous donnera envie de vous préparer autrement pour vos examens, concours, entretiens, prises de parole en public…ou d’en parler avec vos enfants. Connaitre son sujet est bien entendu essentiel, mais la préparation ne se limite pas à cela. La préparation en « 3 dimensions », c’est ce que je fais pour moi-même et les personnes que j’accompagne . C’est une préparation mentale, corporelle et émotionnelle.

  • Préparer le mental pour empêcher la construction de scénarios catastrophes et ancrer à la place le scénario positif basé sur nos ressources propres, pouvoir défocaliser de ce qui perturbe, se concentrer pendant les révisions et les examens.
  • Il est aussi important de se préparer corporellement : pouvoir détendre son corps et donc son mental afin d’économiser son énergie puis se redynamiser, pouvoir profiter d’un sommeil réparateur important en période de révision car le cerveau fait un travail essentiel lorsque nous dormons, être présent à ce que l’on fait : révisions ou examens ou entretiens…
  • Et se préparer émotionnellement bien entendu car le stress et les émotions désagréables peuvent nous « couper » de nos moyens et inhiber nos capacités. En étant plus en lien avec notre corps, nous sommes aussi plus présents à nos sensations pour ressentir au plus tôt les signes d’un stress ou d’une émotion démobilisatrice comme la peur, en faire baisser l’intensité et pouvoir se remobiliser sur ce qui nous importe.

La préparation en 3 dimensions : corps-mental-émotions, c’est ce que font les sportifs en compétition, les politiciens, les orateurs et bien des anonymes qui souhaitent  profiter au mieux de leurs capacités le jour J.

Sophrologue – Accompagnement en individuel ou groupe – Chez vous afin de vous éviter les contraintes de déplacement et les pertes de temps. (Colombes, Bois Colombes, Asnières, La Garenne Colombes).

karenlechartier@cultiversonbienetre.fr – 06 34 30 66 45 –http://www.cultiversonbienetre.fr