J’ai longtemps préparé les évaluations et les examens d’une seule façon : en apprenant mes cours tout au long de l’année et en révisant durement. Pourtant, je n’obtenais pas souvent les résultats escomptés et en rapport avec mes connaissances et mon travail. Tout a changé depuis que je me prépare sur 3 dimensions.
Enfant, j’étais une « bonne élève ». Je le mets entre guillemets car j’étais la bonne élève comme on l’imagine : qui participe en classe, qui n’a pas de difficultés particulières, qui a de bonnes notes, qui aime travailler…Pourtant, déjà à l’époque les contrôles me donnaient mal au ventre, sans pour autant me pénaliser.
Au lycée, tout se passait très bien sauf lors des examens blancs ou réels. Ces périodes d’évaluations devenaient de plus en plus pénibles à vivre et je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à obtenir de bons résultats. J’avais les connaissances, la méthode mais savoir que le temps était limité, que je n’arriverais pas à répondre à toutes les questions, me stressait encore plus. Le temps focalisait une grande partie de mon attention. Plus j’essayais de faire vite, plus cela augmentait mon stress, plus je perdais du temps et plus mon cerveau « buggait ». Oui, comme si un bug m’empêchait de construire mes réponses, de faire concis et clair. Je me sentais dans un brouillard paralysant, j’avais l’impression de me battre contre moi-même. Les oraux étaient pires que les écrits. Dès que je voyais une moue ou un signe que j’interprétais comme une désapprobation, j’avais alors l’impression que mon cerveau se déconnectait complètement et que je ne pouvais plus rien en sortir. Une question comme « pouvez-vous préciser » me mettais dans un état d’anxiété qui me bloquait pour répondre. J’aurais aimé être en audition à l’aveugle, ne pas voir les examinateurs. J’ai tenté le permis de conduire 4 fois, sans jamais réussir. « Vous êtes trop stressée, trop crispée » m’ont dit les inspecteurs. Malgré tout, certaines épreuves (le mot est bien choisi) se sont bien passées mais bien entendu je ne retenais que les mauvaises expériences. J’ai réussi mes examens Bac, BTS, Certificate en anglais…mais sans jamais exceller, et surtout au prix de bien des souffrances et de tortures mentales avant, pendant et après chaque épreuve.
Malheureusement, cette situation s’est reproduite chaque fois que j’avais l’impression d’être évaluée : en entretien d’embauche par exemple. Si la personne était « bienveillante » (il s’agit uniquement de mon interprétation), si je me sentais à l’aise et n’avais pas l’impression d’être évaluée, tout se passait bien. Dans le cas contraire, l’entretien était catastrophique (c’était mon ressenti). Je n’avais pas besoin d’attendre la réponse. Je ne me serais pas embauchée moi-même.
Lorsque j’ai décidé de ma reconversion, et donc de me former, la première chose qui m’a retenue était la perspective d’avoir à nouveau des examens à passer. Je me suis tout de même lancée, mais dès les premières évaluations, tout est revenu. Je n’ai pas passé la première certification. Puis, je n’ai rendu que la moitié de l’examen écrit. Heureusement, j’avais réussi cette partie. Je me suis « mentalement flagellée » après l’examen. C’est alors que j’ai décidé de me faire accompagner. M’intéressant beaucoup à la sophrologie, je me suis naturellement tournée vers une sophrologue car je savais qu’elle pourrait me préparer autrement aux examens.
J’ai appris à me préparer dans ma globalité, sur « 3 dimensions ». Depuis, j’ai réussi plusieurs examens dont celui de sophrologue. J’ai répondu à toutes les questions à l’écrit, j’ai même excellé lors de ma dernière certification. Et surtout, je ne me rends plus malade, je ne me torture plus avant, pendant et après chaque examen. C’est ici ma plus grande victoire. J’arrive même à prendre du plaisir, le plaisir de cette victoire sur moi-même et celui d’être en mesure de rester simplement moi.
Cet article n’a pas été simple à écrire car il m’a fait replonger dans toutes ces sensations désagréables mais il m’a aussi permis de voir le chemin parcouru. Si je partage ce témoignage, c’est parce que j’espère qu’il vous donnera envie de vous préparer autrement pour vos examens, concours, entretiens, prises de parole en public…ou d’en parler avec vos enfants. Connaitre son sujet est bien entendu essentiel, mais la préparation ne se limite pas à cela. La préparation en « 3 dimensions », c’est ce que je fais pour moi-même et les personnes que j’accompagne . C’est une préparation mentale, corporelle et émotionnelle.
- Préparer le mental pour empêcher la construction de scénarios catastrophes et ancrer à la place le scénario positif basé sur nos ressources propres, pouvoir défocaliser de ce qui perturbe, se concentrer pendant les révisions et les examens.
- Il est aussi important de se préparer corporellement : pouvoir détendre son corps et donc son mental afin d’économiser son énergie puis se redynamiser, pouvoir profiter d’un sommeil réparateur important en période de révision car le cerveau fait un travail essentiel lorsque nous dormons, être présent à ce que l’on fait : révisions ou examens ou entretiens…
- Et se préparer émotionnellement bien entendu car le stress et les émotions désagréables peuvent nous « couper » de nos moyens et inhiber nos capacités. En étant plus en lien avec notre corps, nous sommes aussi plus présents à nos sensations pour ressentir au plus tôt les signes d’un stress ou d’une émotion démobilisatrice comme la peur, en faire baisser l’intensité et pouvoir se remobiliser sur ce qui nous importe.
La préparation en 3 dimensions : corps-mental-émotions, c’est ce que font les sportifs en compétition, les politiciens, les orateurs et bien des anonymes qui souhaitent profiter au mieux de leurs capacités le jour J.
Sophrologue – Accompagnement en individuel ou groupe – Chez vous afin de vous éviter les contraintes de déplacement et les pertes de temps. (Colombes, Bois Colombes, Asnières, La Garenne Colombes).
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